L’association « la cave littéraire de Villefontaine » vous propose une rencontre poétique autour du haïku avec Jean Antonini et l’association francophone de Haïkus.

Le haïku est une forme poétique concise : 5-7-5 syllabes, un mot de saison, une césure. Il est né au Japon d’un des plus grands poètes, Bashô (1644-1694). Son haïku le plus célèbre a été traduit partout dans le monde car, au 20e siècle, le haïku s’est trouvé à l’étroit dans les îles japonaises et a migré dans de nombreux pays des cinq continents.
Le haïku est écologique, lié à la nature et à l’instant. C’est un excellent support pour le travail de la méditation et de l’écriture. Jean Antonini le pratique depuis plus de 40 ans, ce qui lui permet aujourd’hui de dialoguer avec Bashô.

Jean Antonini
« J’apprends à lire facilement et la lecture devient mon passe-temps favori. Le monde dans lequel je vis s’en trouve grandement élargi, ce qui ne m’empêche pas de faire des études de physique. Le même goût de la découverte se rassasie à la lecture du « Tour du monde en 80 jours » ou à la mesure des points d’ébullition d’un mélange de butanol et de cyclohexane.
Dans les années 80, décidé à me mettre à l’écriture, je tombe amoureux du haïku. Simple. Léger. Sa pratique lie la vie et l’écriture de manière étroite. Et les poètes japonais s’avèrent aussi piquants que les poètes français.
J’ai publié récemment aux éditions unicité « Cent deux haïgas, » avec l’artiste Roger Groslon, « L’art de garder les vaches » et « Le haïku à cinq voix », collectif, dont je vous lirai des extraits. »